Togo : 60 % des côtes du pays protégées contre l’érosion côtière

Environ 60 % des côtes du Togo sont aujourd’hui protégées contre l’érosion, contre 44 % en 2020, grâce à la construction de 18 kilomètres d’ouvrages de défense côtière, indiquent des statistiques officielles.

Cette progression illustre une volonté ferme, celle de l’État togolais de conserver intactes les terres, les habitations et les infrastructures stratégiques qui longent le littoral, tout en garantissant un développement durable pour les populations riveraines.

Des ouvrages salvateurs pour le littoral

Face aux assauts répétés de l’océan Atlantique, le Togo a fait de la protection de son littoral une nécessité. Plusieurs offensives sont donc lancées, les unes tout aussi importantes que les autres, offrant une variété de solutions aux habitants vivant au long des côtés.

Les travaux engagés combinent digues, enrochements et épis afin de freiner la progression de la mer et de stabiliser les plages. Ces infrastructures ne se limitent pas à un simple rôle de protection, elles offrent également des opportunités pour le tourisme côtier.

En outre, elles participent à l’aménagement des zones portuaires et à la préservation de la biodiversité marine. En sécurisant les 18 km d’axes prioritaires, le Togo transforme son littoral en un espace sûr et propice à la vie économique et sociale.

Cette avancée signifie bien plus que la sauvegarde du territoire. Elle protège les habitations de milliers de familles, les cultures littorales et d’autres constructions vitales, tout en limitant les pertes économiques liées aux inondations et à l’érosion.

Pour les pêcheurs et acteurs du tourisme, ces ouvrages assurent la continuité de leurs activités et renforcent la résilience des communautés face aux aléas climatiques.

Une zone plus rassurante

L’extension progressive des travaux sur l’ensemble du littoral fait beaucoup de biens. Chaque mètre d’ouvrage contribue à stabiliser les plages, à prévenir les risques d’inondation et à promouvoir un aménagement raisonné du territoire.

Le projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca Resip) contribue à cet élan positif. 

Au début de l’année 2024, les responsables de l’initiative revendiquaient la mise en œuvre de 44 sous-projets communautaires, dont 22 clôturés à fin décembre 2023, soit 50 % d’entre eux.

Waca Resip a bénéficié la même année d’un financement additionnel de l’Agence française de développement (AFD), destiné aux grands travaux de protection côtière sur le tronçon Agbodrafo-Gbodjomé et les travaux à Goumoukopé.

Le financement est d’environ 29 milliards de francs CFA, pour une durée estimée à 24 mois. Il prévoit la construction de 22 épis, le rechargement de 770.000 m3 de 22 casiers, le comblement de 450 000 m3 du bras lagunaire au niveau d’Aného. 2026 est l’année prévue pour l’achèvement du projet. Le pays, grâce aux initiatives diverses, sa capacité à dompter les forces de la mer, tout en offrant à ses populations une côte sûre et productive. FIN

Source: www.agroclimatique.tg