La communauté guinéenne au Togo a organisé samedi nuit à la mosquée Ridwan à Nukafu à Lomé, une séance de prière pour une présidentielle apaisée au Togo. Ils ont également sensibilisé l’assistance sur la fièvre hémorragique à virus Ebola et dénoncé les actes posés par Boko Haram au Nigeria, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
La prière s’est déroulée en présence d’El Hadj Inoussa Bouraima (président de l’union musulmane au Togo), El Hadj Hamadou Ourhi Bah (président de la communauté guinéenne au Togo) et de plusieurs musulmans femmes et hommes.
« Nous célébrons tout d’abord la naissance du prophète Mohamed et nous profitons de cette occasion pour organiser une prière, afin de montrer à la communauté togolaise et internationale que l’Islam est une religion de paix, de cohésion et de miséricorde. Nous prions pour que la paix règne dans notre pays d’accueil le Togo, que les échéances électorales en cours de préparation se passent dans la paix, la sincérité et dans la quiétude », a déclaré aux journalistes El Hadj Hamadou Ourhi Bah.
Avant le démarrage de la prière, les Imams ont invité tous les musulmans aux lavages des mains. Au cours de la prière, El Hadj Hamadou Ourhi Bah a invité les musulmans à être un instrument de paix dans leur milieu respectif.
Il a insisté sur l’existence de la maladie à virus Ebola et a souhaité qu’Allah préserve le Togo dont le président de la République Faure Gnassingbé a été désigné par ses pairs de la Cédéao comme coordonnateur de la riposte contre Ebola qui sévit dans certains pays de la sous-région. Il a également rappelé les comportements à adopter au jour le jour, afin d’éviter l’entrée du virus sur le territoire togolais.
« Cette maladie constitue un facteur de négativité de l’économie d’un pays. Lorsqu’un pays est touché, c’est tout le monde qui fuit le pays notamment les investisseurs, les opérateurs économiques et les touristes. Nous prions aussi pour que cette maladie soit complètement extirpée dans toute la sous région ouest africaine », a-t-il ajouté.
Il a également mis l’accent sur le groupe Boko Haram qui sème la terreur au Nigeria.
« La violence n’a pas de religion. Ce mot appartient aux gens qui fonctionnent pour eux et non pour l’Islam qui signifie la paix », a-t-il martelé.
Notons que la communauté guinéenne a été accompagnée dans cette prière par les communautés sénégalaise et nigérienne au Togo. FIN
Abbée DJAGLO
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