Démarré depuis mardi, le séminaire atelier d’analyse organisationnelle pour le renforcement des capacités des membres des réseaux et associations de lutte contre le VIH/SIDA, a été officiellement clôturé ce jeudi, cérémonie présidée par Mme Victoire Tchangaï, chargée de la société civile au Conseil National de Lutte Contre le Sida (CNLS), a constaté une journaliste de l’Agence savoir News.
Organisée par le Bureau Responsable des Projets (BRP) de l’Eglise des Assemblées de Dieu du Togo, cet atelier avait pour objectif de rendre les réseaux et associations de lutte contre le VIH/SIDA, plus efficaces dans leurs interventions et de faire d’eux des acteurs incontournables et respectés des autorités gouvernementales et partenaires de lutte contre la pandémie Une dizaine de réseaux et associations de lutte contre le VIH/SIDA étaient représentés.
Ces trois jours de conclave ont été marqués par des communications, des travaux en groupe et des débats en plénière. Les travaux ont pris fin par la lecture du rapport de synthèse des travaux en atelier.
« Nous nous réjouissons des enseignements reçus au cours de ce séminaire, car ils aideront à coup sûr les participants dans la mise en œuvre d’une politique organisationnelle solide au sein de leurs différentes structures et dans leurs milieux respectifs, en vue de la prise en charge globale des problèmes, défis et barrières auxquels sont confrontés les personnes vivants avec le VIH à l’échèle national », a déclaré Mme Tchangai, au nom du coordonateur national du CNLS.
Selon M. Goe-Akué, directeur des projets, il reste surtout à aborder l’aspect culturel et traditionnel de la chose : « nous avons essayé d’étudier les facteurs culturels et traditionnels de nos milieux qui sont favorables à la propagation du VIH/SIDA. Et sur cet aspect là, nous avons cité le lévirat, les rites de veuvages, etc… qui sont des choses qui vont bon train dans nos milieux, mais sacrées auxquelles on va toucher (…) ».
Pour lui, il s’agit de trouver des voies et moyens afin d’aider les populations pour que l’infection ne passe pas par ces voies culturelles et traditionnelles. « Notre idée, c’est de sortir de ce séminaire avec un document que nous allons laisser à la disposition de tout un chacun, afin que les associations qui veulent aller vers la lutte, après avoir touché le côté santé et médicaments, se retournent aussi vers la culture qui est un terrain très favorable à l’infection », a précisé M. Goe-Akué
Rappelons que le Bureau Responsable des Projets (BRP) de l’Eglise des Assemblées de Dieu du Togo intervient dans le domaine de lutte contre le VIH/SIDA depuis 10 ans. Il est également spécialisé dans le développement organisationnel des associations de la société civile. FIN
De Kpalimé, Ambroisine MEMEDE
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