Marche hebdomadaire du FRAC: Des partisans du FRAC et du CST encore dans les rues de Lomé ce samedi

Des partisans du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) et le Collectif « Sauvons le Togo » étaient encore dans les rues de Lomé ce samedi – dans le cadre de leur hebdomadaire – pour demander une « enquête internationale » dans l’affaire des incendies qui ont ravagé le marché de Kara (nord) et le principal bâtiment du grand marché de Lomé, a constaté l’Agence Savoir News.

Les manifestants exigent également la libération de tous les militants de l’opposition. La marche s’est déroulée dans le calme, les manifestants bien encadrés par des forces de l’ordre.

Partis du Foyer Pie XII, les manifestants ont parcouru des rues de la capitale togolaise, avant de se retrouver à la plage (non loin de l’Hôtel Ibis) pour un meeting. Etaient dans la foule, certains responsables du CST et du FRAC dont Me Zeus Ajavon, Jean Pierre Fabre, Agbéyomé Kodjo et Abbas Kaboua.

« A travers cette marche, nous maintenons notre position: une enquête internationale dans l’affaire des incendies des marchés et la libération de tous nos militants », a déclaré à l’Agence Savoir News, Francis Pedro Amuzu.

« Lors du meeting, nous avons éclairé les populations sur les derniers développements de cette affaire et l’actualité politique, notamment les récentes discussions initiées par l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo », a-t-il souligné.

Vendredi, le CST a, lors d’une conférence de presse qualifié d’ »aberrations juridiques », l’inculpation de trois de ses responsables dans cette affaire des incendies des marchés. Maîtres Zeus Ajavon, Jil-Benoît Afangbédji et Raphaël Kpandé-Adzaré ont été inculpés mardi dernier par le doyen des juges d’instruction de « complicité de destruction de biens publics et de groupement de malfaiteurs ». Mais ils ne sont pas placés sous mandat de dépôt.

Au total 28 personnes ont été interpellées dans cette affaire dont 19 entendues au fond, avait indiqué mercredi dernier lors d’une conférence de presse le procureur de la république, Blaise Essolissam Poyodi.

L’ex-Premier ministre Agbéyomé Kodjo qui faisait partie des inculpés, a bénéficié d’une remise en liberté provisoire. FIN

Lambert ATISSO/ Junior AUREL

Savoir News, La Maison de L’INFO

www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H