Les militants et sympathisants du Collectif « Sauvons le Togo » ont été une fois encore dispersés ce mardi, alors qu’ils tentaient de se rassembler pour la marche suivie de sit-in à la place de l’indépendance, annoncée par ledit collectif.
La marche n’a pas encore démarré, quand les manifestants ont été dispersés. Certains ont brûlé de pneus et dressé de barricades dans certains coins de Bè.
« Des manifestations publiques ne peuvent pas avoir lieu en dehors du cadre légal. Elles doivent avoir lieu dans le respect des dispositions légales », a déclaré à l’Agence Savoir News Gilbert Bawara, le ministre de l’administration territoriale.
« Vous avez dû constater que samedi, la marche s’est bien déroulée, parce qu’ils m’ont écrit. Il fallait une simple notification pour permettre aux autorités compétentes de prendre des dispositions nécessaires pour encadrer la manifestation, afin qu’elle se déroule sans incident. Nous avons reçu le 23 août, une correspondance signée du secrétaire général de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) pour une marche, suivie d’un meeting que les partis politiques membres du FRAC projettent d’organiser le dimanche 02 septembre à Sokodé. Toutes les dispositions seront prises pour que la manifestation se déroule dans le calme », a-t-il souligné.
Des responsables du CST avaient indiqué samedi dernier n’avoir informé aucune autorité, évoquant le « coup de force permanent » et « l’article 150 de la constitution » relatif à la « désobéissance civique ».
« Nous ne respecterons plus la loi, puisque l’autorité illégitime nous a montrés elle-même qu’elle ne respecte pas la loi. Raison pour laquelle nous avons décidé d’organiser notre marche, sans informer l’autorité », avait déclaré samedi à l’Agence Savoir News Francis Pedro Amuzu, membre du collectif.
Le CST a encore annoncé que les manifestations vont se poursuivre les mercredi et jeudi. FIN
Junior AUREL
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