Les députés togolais ont adopté le mardi 9 décembre 2025, le budget de l’Etat, exercice 2026, qui s’équilibre en recettes et en dépenses pour 2.751,54 milliards de F.CFA (hausse de 14,8 % par rapport à 2025).
« En adoptant cette loi de finances, nous avons réaffirmé notre sens de responsabilité en matière de transparence et d’équité dans la gestion des deniers publics. Ce budget, tout en intégrant les enjeux économiques, sociaux et environnementaux, prépare également l’avenir grâce à des investissements stratégiques dans les secteurs clés », a précisé Komi Selom Klassou (président de l’Assemblée nationale).
« Grâce aux réformes et aux projets de la feuille de route gouvernementale Togo 2025, notre économie continue de démontrer une résilience remarquable face aux incertitudes mondiales, avec un taux de croissance qui dépasse les 6% sur la période 2024-2026 et une maîtrise de l’inflation à 3%, conforme aux normes de l’UEMOA », a-t-il souligné.
Le président de l’Assemblée nationale a salué particulièrement les nouvelles mesures socioéconomiques prévues par le budget 2026.
« Loin de vouloir porter une vue étriquée sur le budget, nous voulons saluer particulièrement parmi les mesures nouvelles, destinées à soutenir les produits locaux d’élevage et de pêche, ainsi que les initiatives visant à faciliter le recrutement des personnes en situation de handicap. Ces choix témoignent d’une volonté politique forte de promouvoir l’inclusion sociale et économique », a ajouté M.Klassou.
Ce budget, soulignent des milieux financiers, traduit les grandes orientations politiques, économiques et sociales du Togo et ambitionne de répondre aux attentes légitimes des populations avec la poursuite de la mise en œuvre des différents axes de la feuille de route gouvernementale.
Le premier axe, qui porte sur l’inclusion et le capital humain, accorde des dépenses sociales qui s’équilibrent à 669 milliards de francs CFA en 2026, représentant près de 48 % du total des dépenses budgétaires, contre 659 milliards de francs CFA en 2025, soit une progression de 1,5 %, et permettra de renforcer les secteurs tels que l’éducation, la santé, l’eau, l’énergie et la protection sociale.
Le deuxième axe concerne la transformation économique. À ce niveau, 407 milliards de francs CFA sont alloués en 2026 contre 315 milliards de francs CFA en 2025, soit une progression de 29,3 %, pour soutenir l’agriculture, l’industrie, le numérique et l’emploi.
Le troisième axe, sur le renforcement de l’État, accorde 324 milliards de francs CFA en 2026 contre 355 milliards de francs CFA en 2025, soit une régression de 8,5 %, qui est rationalisée au profit des secteurs productifs et sociaux. FIN
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