Le Togo quitte le championnat du monde de Beach-volley à Adélaïde (Australie), après sa troisième défaite ce lundi 17 novembre face aux Etats-Unis. Le Togo avait été déjà battu par la République tchèque (championne du monde en titre) et la Lettonie.
Pour Anato Atsou (directeur technique national de la Fédération togolaise de volleyball/FTVB), trois matchs et trois défaites, ce n’est jamais simple à accepter, mais il garde la tête froide.
Ce championnat du monde, a-t-il souligné, a surtout montré où se situe le Togo… et ce qu’il reste à construire.
Il a résumé les choses sans détour : « Sur les trois matchs, les garçons ont marqué 61 points ».
Il fallait en gagner au moins 42 par match pour être déclaré vainqueur de la confrontation. Ce total dit beaucoup du niveau du Togo aujourd’hui, surtout face à des équipes qui, cette année, ont déjà joué huit ou dix grandes compétitions internationales.
« On arrive ici avec beaucoup moins d’expérience. Ça se voit tout de suite », a-t-il expliqué.
M.Anato a insisté sur un point essentiel : la compétition fait progresser : « On va analyser toutes les statistiques, corriger ce qu’il faut. Mais pour avancer, il faut que les garçons jouent plus, comme les autres ».
Selon lui, participer régulièrement à des tournois, permet de se rapprocher du niveau mondial et de défendre le pays avec plus de confiance.
Le directeur technique national a aussi rappelé un élément souvent méconnu, les points attribués par la FIVB aux pays participants : « Chaque compétition compte. Plus une équipe joue, plus elle gagne des points pour le classement mondial ».
Même avec trois défaites, le Togo repart d’Australie avec des points supplémentaires : « Et ça compte pour être éligible aux prochains tournois ».
Il a pris un moment pour expliquer le système. Les 12 meilleures nations mondiales sont qualifiées d’office pour le Mondial. Ensuite viennent les équipes qualifiées à travers chaque continent : quatre par zone.
« Au total, ça fait 32 équipes par sexe. Et c’est pour ça qu’on voit parfois deux ou trois équipes d’un même pays dans ce championnat. Elles sont très bien classées », a-t-il indiqué.
Le Togo, a-t-il poursuivi, doit continuer ce qu’il a commencé : jouer davantage, sortir plus souvent, chercher l’expérience qui manque encore, et surtout, rester dans le mouvement que ce Mondial a lancé. FIN
Savoir News/FTVB


