Pacte énergétique : Le Togo déterminé à atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030

Le Pacte National de l’Énergie a été adopté le 24 Septembre 2025 à l’occasion du Forum mondial Bloomberg Philanthropies, confirmant ainsi la détermination du Togo à atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030.

Le Pacte vise à garantir à l’ensemble de la population, un accès à une énergie abordable, fiable, inclusive, durable et propre, tout en soutenant la croissance économique et le développement du pays et de la sous-région.

Le Togo franchit une étape décisive de son ambitieuse stratégie énergétique et rejoint ainsi 16 autres nations africaines membres de l’initiative continentale « Mission 300 », pilotée par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.

« Mission 300 » vise à connecter 300 millions d’Africains à une électricité fiable d’ici 2030, contribuant ainsi au développement économique et social à l’échelle continentale.

Le Pacte National de l’Énergie servira désormais de feuille de route pour orienter les dépenses publiques, engager des réformes et attirer les capitaux privés dans le secteur de l’énergie au cours des cinq prochaines années.

« L’électricité est à la base de l’emploi, des opportunités et de la croissance économique », a rappelé Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale, soulignant que l’initiative doit réduire les coûts, renforcer les compagnies d’électricité et mobiliser l’investissement privé.

Le président Faure Gnassingbé a, de son côté, affirmé que le Togo garantit à tous « une électricité fiable, abordable et propre, ainsi qu’un accès à la cuisson propre ».

Selon lui, ce pacte doit accélérer l’industrialisation du pays et faire du Togo « un hub énergétique compétitif ».

La mise en œuvre du Pacte National de l’Énergie repose sur cinq priorités : moderniser et étendre les infrastructures à moindre coût, renforcer l’intégration énergétique régionale, promouvoir les énergies renouvelables et la cuisson propre, stimuler l’investissement privé, assurer la viabilité financière et l’efficacité du secteur.

Son financement est estimé à 3 milliards de dollars, dont plus de la moitié est destinée à la production d’énergie. Près de 1,7 milliard de dollars sont attendus du secteur privé, qui jouera un rôle central dans la réussite de ce projet. FIN

Bernadette AYIBE