
L’Etat togolais a décaissé plus d’un milliard F.CFA pour les transferts monétaires en vue d’aider les couches les plus défavorisées au Togo, indique un rapport-bilan dressé par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB).
Ces transferts monétaires s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des programmes et projets de filets sociaux de base.
Dans les détails, 18.716 personnes (dont 12.514 nouvelles cibles) ont bénéficié de ces allocations gouvernementales sur la période, portant le total des bénéficiaires à 142.722 personnes touchées depuis le début de ces opérations. Quant au montant de ces transferts monétaires, il passe désormais à 12,6 milliards FCFA distribués.
Touchant également la scolarisation des enfants à travers les cantines scolaires, le nombre d’élèves bénéficiant de repas chauds dans le cadre du programme national d’alimentation scolaire a également progressé au cours de la même période/
A fin août 2025, 8191 nouveaux bénéficiaires supplémentaires ont été enregistrés par l’ANADEB, portant le total à 167.079.
Pour la ministre en charge du développement à la base, Mazamesso Assih, il s’agit dans les mois à venir de renforcer encore plus l’impact de ces projets et programmes auprès des populations à la base.
« Notre ambition est de garder le cap, conformément aux orientations assignées à notre département, et de renforcer nos impacts au service de la population », a-t-elle déclaré.
Rappelons que le projet « Transfert monétaire » entend prévenir la malnutrition chez les enfants de 0 à 24 mois et assurer la prise en charge de ceux de 25 à 59 mois atteints de malnutrition aiguë ou sévère.
Les ménages bénéficiaires ont été identifiés sur la base d’une enquête rigoureuse réalisée par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) ; enquête dont les résultats ont été soumis à l’adoption des communautés concernées lors des assemblées villageoises organisées à cet effet, en présence de tous les ménages qui les composent, des représentants des ministères sectoriels regroupés au sein des Comités régionaux d’approbation, et des autorités administratives et traditionnelles locales. FIN
Chrystelle MENSAH