Togo-AMU : Rencontre d’échanges entre gestionnaires et prestataires à Kara

La table d'honneur, lors de la rencontre

Le palais des congrès de Kara (environ 420 km au nord de Lomé) a abrité ce mercredi 23 juillet 2025, une rencontre d’échange entre les structures INAM (Institut National d’Assurance Maladie) CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) toutes deux gestionnaires et les prestataires (responsables des structures sanitaires, pharmacies conventionnées) et bien d’autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU).

En effet, dix-neuf mois après sa mise en œuvre effective, l’Assurance Maladie Universelle (AMU) est passée au bilan d’étape à Kara par ses artisans.

Il s’agit pour les deux structures de gestion de s’arrêter et de s’auto-évaluer avec les autres partenaires de mise en œuvre, afin de relever les réussites, si possible les renforcer, déceler les manquements et défis qui restent et se projeter sur l’avenir pour rendre cet outil assurantiel plus performant.

« Il était important pour nous de marquer un arrêt, pour discuter entre partenaires pour évaluer les succès, évaluer également les limites, les difficultés qui apparaissent et définir ensemble les actions correctives », a précisé PILANTE Tchilabalo (Directeur Général de l’INAM).

« Dans nos conventions signées avec les prestataires, il est prévu des rencontres régulières, afin de faire des évaluations d’étape », a-t-il poursuivi.

Pour les prestataires, cette rencontre est arrivée à point nommé pour mieux les éclairer.

« En tant que prestataires, les difficultés que nous rencontrons le plus souvent, c’est les contraintes au niveau des attentes préalables. Parfois, il y a des codes inappropriés au niveau des collaborateurs par défaut, qui constituent des rejets au niveau de l’assurance et qui ne facilitent pas le retour du paiement », a déploré Dr TCHIKRI Sékou (médecin chef du CMS Atchangbadè).

En ouvrant les travaux au nom du ministre chargé de l’accès universel aux soins, le Professeur BAGNI Aklesso a fait savoir que « les résultats concrets sont là aujourd’hui en termes d’impacts sur le quotidien des populations, en ce qui concerne l’accès aux soins, le renforcement du système sanitaire et en termes de construction, rénovation et équipements des formations sanitaires et surtout en termes de mise à disponibilité du personnel qualifié pour la prise en charge des patients ».

Le professeur BAGNI a invité les prestataires au respect du protocole de prescription en termes d’assurance, par rapport aux soins, par rapport aux médicaments et à offrir des soins de qualité à ceux qui viennent solliciter les services de l’Assurance Maladie Universelle. FIN

De Kara, Peter Maloumba pour Savoir News