Togo : « Les perspectives économiques globalement favorables » (Sani Yaya)

Sani Yaya, lors de la rencontre...

« Les perspectives économiques sont globalement favorables, en liaison avec les résultats des réformes entreprises ces dernières années, en particulier dans le cadre de la Feuille de route gouvernementale, Togo 2025 », a affirmé ce jeudi à Lomé, Sani Yaya (ministre de l’économie et des finances), lors de la première réunion du comité national de crédit au titre de l’année 2024.

Ainsi, « le rythme de progression de l’activité économique devrait s’accélérer pour atteindre 6,6% en 2024, après 6,4% en 2023 et 5,8% en 2022. Cette accélération de l’activité économique devrait s’accompagner de la poursuite de la décélération du rythme d’évolution du niveau général des prix », a-t-il précisé.

En effet, a poursuivi le ministre, « le taux d’inflation est attendu à 2,7% en 2024, après 5,3% en 2023 et 7,6% en 2022, à la faveur de l’atténuation des tensions inflationnistes sur le plan mondial et l’amélioration de l’offre locale de produits alimentaires, en liaison avec les mesures prises par les Autorités publiques pour lutter contre la vie chère ».

Le Gouvernement « continuera à accorder une attention particulière à la stabilité macroéconomique, à la viabilité de la dette et à la poursuite des réformes visant à consolider les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive », a souligné Sani Yaya.

En décembre dernier, le gouvernement togolais a conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI), un accord de financement d’un montant d’environ 390 millions de dollars sur 3 ans et demi, au titre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC). Cet accord a été approuvé le 1er mars 2024 par le Conseil d’Administration du Fonds, avec un décaissement immédiat de 68,3 millions de dollars. Dans le cadre de cet accord, le gouvernement s’est notamment engagé à renforcer la stabilité financière du pays, à son implication en vue de la mise en œuvre diligente des plans de restructuration de deux établissements bancaires.

« Cette restructuration devrait favoriser leur retour à une situation prudentielle normale et, par conséquent, rehausser leurs capacités de mobilisation de ressources pour un meilleur financement de l’économie », a indiqué M.Yaya. FIN

Edem Etonam EKUE