Gaza : Le pape demande « un accès sûr » à l’aide humanitaire

Le pape François

Le pape François a appelé dimanche à garantir « un accès sûr » à l’aide humanitaire pour la population de la bande de Gaza, où les bombardements israéliens meurtriers se poursuivent dans le territoire palestinien menacé de famine selon l’ONU.

« Je porte chaque jour dans le cœur, avec douleur, la souffrance de la population en Palestine et en Israël due aux hostilités en cours », a déclaré le pape à l’issue de la prière de l’Angélus sur la place Saint-Pierre au Vatican.

« J’encourage la poursuite des négociations pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et dans toute la région afin que tous les otages [israéliens] soient libérés et rendus à leurs proches qui les attendent avec angoisse, et que la population civile [de Gaza] puisse avoir un accès sûr à l’aide humanitaire dont elle a un besoin urgent », a-t-il ajouté.

« Assez, s’il vous plaît, arrêtez », a lancé le souverain pontife alors qu’une distribution d’aide à Gaza a tourné au drame jeudi, se soldant par des dizaines de morts dans des circonstances qui restent à établir.

Ce dimanche, des représentants du Hamas, du Qatar et des Etats-Unis se trouvent au Caire pour « entamer un nouveau cycle de négociations » en vue d’une trêve dans la bande de Gaza, selon le média égyptien progouvernemental Al-Qahera.

En près de cinq mois, les opérations militaires israéliennes ont fait 30.410 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, a indiqué dimanche le ministère de la Santé.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre dans le sud d’Israël par des commandos du Hamas qui a entraîné la mort d’au moins 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes.

Environ 250 personnes ont aussi été enlevées et, selon Israël, 130 otages sont encore retenus dans la bande de Gaza, dont 31 seraient morts. Une trêve fin novembre avait permis la libération de 105 otages en échange de 240 détenus palestiniens.

SOURCE : AFP