Le Centre de développement des enfants et des jeunes (CDEJ) EPIT LA GRÂCE de Pentecôte Internationale du Togo de Kpégui-Dapaong a offert mercredi, des vivres à certains ménages réfugiés burkinabé et déplacés internes mercredi à Dapaong (plus de 660 km au nord de Lomé).
Ce geste a été possible grâce à l’appui financier de l’ONG Compassion International Togo (CIT) et s’inscrit dans le cadre de la mission sociale de l’Eglise.
Ont bénéficié de ce don, 11 ménages avec 18 enfants vulnérables dont la plupart sont des femmes victimes des attaques terroristes. Le don est composé d’un bidon d’huile de 2 litres, d’un sac de maïs de 60 bols, de 6 sacs de riz de 25kg, de 2 cartons de spaghetti, de prêt de 200 paires de savon de lessive et 2 sacs d’Omo (33 sachets/sac). Chaque ménage bénéficiaire est reparti avec un kit constitué du riz, de maïs, de l’huile, du spaghetti et du savon.
L’objectif est de contribuer au renforcement de la résilience des victimes et permettre de soulager leurs peines et leurs soucis.
A travers ce geste, les donateurs viennent soutenir le Programme d’Urgence de Renforcement de la Résilience dans la Région des Savanes (PURS), notamment dans son volet «Prise en charge alimentaire des personnes déplacées».
Selon le coordinateur du CDEJ, Tessere Sapakou, sous la terreur du terrorisme, certaines mamans ont quitté leurs localités, laissant leurs biens et d’autres ont perdu leurs maris.
«Avec ce geste, nous voulons exprimer notre soutien à ces femmes qui sont dans des difficultés», a-t-il souligné.
M.Pessere a remercié l’ONG Compassion pour la qualité du partenariat qui existe entre eux et qui permet de prendre en charge des enfants démunis.
Le Pasteur Mondi Moussa a indiqué que non seulement l’Eglise marche avec des principes et des normes, mais elle fait aussi des actions sociales.
Selon lui, aider quelqu’un, son prochain en difficulté est une recommandation de Jésus Christ. Il a prié pour le rétablissement de la paix dans la sous-région, afin que toutes ces personnes puissent regagner leurs domiciles.
Il faut noter qu’on compte plusieurs milliers de réfugiés et déplacés dans la ville de Dapaong. Leurs conditions de vie nécessitent l’appui des bonnes volontés comme l’ONG Compassion et ses partenaires. FIN
De Dapaong, Jean KOMBATE
