33ème session ordinaire du conseil des ministres de la CIPRES : Les experts en réunion préparatoire à Lomé

Les experts du CIPRES

En prélude à la 33ème session ordinaire du conseil des ministres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES), a démarré ce mardi à Lomé, la réunion du comité des experts, a constaté une journaliste de Savoir News.

Pendant deux jours, ces travaux préparatoires vont permettre de parcourir les acquis et de noter les défis à relever en matière de sécurité sociale. Les experts auront également à harmoniser les propositions qui seront soumis à validation lors de la session du Conseil des ministres prévue du 15 au 16 décembre.

« Le plus important aujourd’hui, c’est l’extension de la couverture sociale aux couches qui ne sont pas encore prises en compte parce que c’est une question d’équité sociale et c’est aussi une question de consécration du droit à la citoyenneté. Nos travaux porteront sur ces questions pour proposer aux ministres les voies et moyens pour des solutions opérationnelles, tenant compte des spécificités de notre zone, afin d’élargir la couverture sociale au-delà des travailleurs salariés », a indiqué Cheikh Tidiane Tounkara (Président de la Commission de surveillance de la CIPRES).

Selon le Bureau international du travail (BIT), seulement 10% de salariés et fonctionnaires de la zone CIPRES ont une couverture sociale, un taux que la récente crise sanitaire n’a pas permis d’améliorer.

« Les conséquences des différentes crises nous engagent à réfléchir à des solutions innovantes tout en consolidant les acquis de ces dernières années, malgré l’impact des crises sur nos caisses », a souligné pour sa part Myriam Dossou d’Almeida (ministre du développement à la base et directrice générale de l’Institut national d’assurance maladie).

Rappelons que la CIPRES qui a son siège à Lomé, est créée le 21 septembre 1993 à Abidjan (Côte d’Ivoire) conjointement par les ministères des finances et ceux en charge de la prévoyance sociale.

Elle a pour mission de fixer les règles communes de gestion ; d’instituer un contrôle de la gestion des organismes de prévoyance sociale, réaliser des études et élaborer des propositions tendant à l’harmonisation des dispositions législatives et réglementaires applicables aux organismes et aux régimes de prévoyance sociale et faciliter la mise en œuvre, par des actions spécifiques au niveau régional, d’une politique de formation initiale et permanent des cadres et techniciens des organismes de prévoyance sociale dans les Etats membres. FIN

YIBOKOU-MENSAH A.

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