Engagement des jeunes pour l’action climatique et l’innovation : Le sujet au cœur d’un « forum de discussion » à Lomé

Étudiants et activistes climat et officiels

Une soixantaine d’étudiants et activistes climat ainsi que les membres du gouvernement et responsables de l’UNFPA ont pris part jeudi à Lomé, à un forum de discussion sur la participation et l’engagement des jeunes pour l’action climatique et l’innovation, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

La rencontre – placée sous le thème : « L’engagement des jeunes en faveur du climat et de l’innovation » – est initiée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) avec l’appui de l’Université de Lomé.

Le forum a été ouverte par Mme Josiane Yacoubou (représentante résidente de l’UNFPA) en présence des ministres Akodah Ayewouadan (communication et porte-parole du gouvernement) et Mme Myriam Dossou-d’Almeida (développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes).

Étaient également présentes: Dr. Diene Keita (Sous-secrétaire générale et Directrice exécutive adjointe, chargée des programmes de l’UNFPA) et Mme Kafui Kpégba (2ème Vice-présidente de l’Université de Lomé).

Le podium, lors de la rencontre

Principal objectif visé : Favoriser la participation des jeunes (universitaires et activistes climat) à l’action climatique et l’innovation.

« Ce choix n’est pas anodin eu égard à tout ce que fait l’Université de Lomé en matière de lutte contre le changement climatique. Pour preuve, l’Université de Lomé, dans ses efforts d’atténuer ces effets de changements climatiques, s’est engagée dans des programmes de lutte contre ce fléau. A cet effet, sur le plan institutionnel, elle a encouragé la mise en place des programmes d’enseignements. Des laboratoires de recherches travaillent également sur ces questions en collaboration avec des partenaires en développement », a souligné Mme Kpégba.

Selon Mme Yacoubou, ce panel de haut niveau entre plusieurs acteurs clés du développement, est une occasion d’échanger sur les succès stories, les bonnes pratiques et d’apprécier aussi à sa juste valeur, l’engagement de chacun.

Des étudiants et activistes du climat

« Cette activité qui a pour objectif de favoriser la participation des jeunes (universitaires et activistes climat) à l’action climatique et l’innovation, marquera aussi l’engagement fort de l’UNFPA auprès du Gouvernement Togolais et des jeunes afin que la vision de créer un environnement vivable et que chaque individu puisse exprimer son plein potentiel se réalise », a-t-elle précisé.

Le mandat de l’UNFPA dans le monde, marche de pair avec les changements climatiques, car il est de plus en plus clair qu’il existe une étroite relation entre les dynamiques de populations et le climat.

« Je repars très contente. Je vais partager les recommandations et la résolution avec les plus hautes instances des Nations Unies pour garder le Togo en mémoire parce que tant que l’environnement est bien préservé, les populations peuvent y vivre sereinement et bien. Pour la santé maternelle et infantile, pour la promotion des jeunes, on a besoin de préserver l’environnement et vous êtes sur la bonne voie au Togo », a salué Mme Keita.

Dr. Diene Keita

Elle a profité de l’occasion pour encourager tous les jeunes togolais à opter pour les gestes quotidiens de vie et de s’assurer de préserver cet environnement.

« Ne jeter aucun papier plastique par terre, ne pas jeter les bouteilles en plastique non plus, utiliser des gourdes plutôt que des bouteilles, s’assurer que cela est devenu un mode de vie pour un pays émergent qu’est le Togo. Le Togo peut bénéficier de l’énergie bleue que de l’énergie verte, c’est encore plus actif au niveau personnel », a-t-elle indiqué.

Les travaux ont pris fin par une déclaration et des recommandations des jeunes togolais engagés en faveur du climat en dix points : Faire confiance et collaborer avec la jeunesse engagée sur les questions climatiques, encourager les jeunes à travers les appuis aussi bien techniques que financiers les initiatives dans la justice sociale, l’adaptation aux changements climatiques ainsi que les actions protectrices de l’environnement, renforcer les capacités et la responsabilité des acteurs locaux sur les politiques et programmes nationaux et internationaux en faveur des actions climatiques, prendre en compte l’agroécologie dans les grandes orientations alimentaires et nutritionnelles pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

Vue partielle de l’assistance

Mettre également en place un guichet de financement des initiatives agroécologiques des jeunes en Afrique subsaharienne, consacrer des ressources à l’élaboration de plans localisés permettant d’atteindre les objectifs de développement durable, respecter les jeunes en tant que partenaires égaux dans la réalisation des objectifs de développement durable, accélérer les projets visant à garantir à tous notamment aux femmes, jeunes et enfants l’accès à l’eau et aux services d’hygiène et d’assainissement qui font également partie de leurs droits humains, à la promotion des initiatives d’éducation environnementale des jeunes et à concevoir consciemment leurs systèmes éducatifs de manière à renforcer la citoyenneté mondiale et l’éco-responsabilité tout en favorisant l’inclusion et en encourageant l’innovation et la créativité chez les jeunes.

Vue partielle de l’assistance…

Notons que l’UNFPA est l’agence directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive. Cette agence onusienne est un partenaire privilégié du Togo en matière de développement humain durable.

Elle accompagne le pays à travers plusieurs programmes regroupés dans trois composantes : santé de la reproduction et planification familiale, population et développement, genre et droits humains. FIN

Bernadette AYIBE