Fonctionnement des coopératives agricoles : Les leaders des 10 villages d’Aimes-Afrique formés à Kara

Le préfet de la Kozah (au milieu) à l'ouverture de la formation

Les leaders des 10 villages de l’Ong Aimes-Afrique ont entamé depuis mercredi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé), trois jours de formation sur le fonctionnement des coopératives agricoles.

Depuis 2014, cette Ong a mis sur pied, un programme de développement communautaire dans les cinq régions économiques du Togo dénommée « Projet des 10 villages d’Aimes-Afrique ».

Cette formation est une initiative de l’Ong Aimes-Afrique avec l’appui technique du ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique, et financier de la Fondation Hanns Seidel.

Ce programme vise à promouvoir une vie décente à travers une transformation socio-économique et environnementale en phase avec les défis de développement et les changements climatiques.

Dix domaines ont été retenus dans le cadre de ce projet dont l’entrepreneuriat rural et la transformation de l’économie rurale comme fondement d’un développement réussi. C’est dans ce cadre que cette session de formation a été organisée avec pour objectif de contribuer à la promotion des droits socioéconomiques des communautés au Togo.

Les participants

De façon spécifique, il s’agit de renforcer les capacités entrepreneuriales des leaders, faciliter l’accès aux différents marchés de promotion des produits locaux, les amener à comprendre les différents mécanismes de financement et enfin les inciter à prendre conscience des changements climatiques et la nécessité de protéger l’environnement.

Pour Motto Yao Elom (chargé de projet), cette formation fait suite à la précédente étape qui consistait à installer ou formaliser les sociétés coopératives dans les 10 villages partenaires : « Aujourd’hui, il est question de les rendre plus compétitives sur le marché ».

La formation permettra donc aux participants d’améliorer leurs façons de produire et d’aller même à la transformation de leurs produits. FIN

De Kara, Peter MALOUMBA