Kpalimé : Des journalistes de radio et de presse en ligne formés sur les changements climatiques

Tiassou Florent, président du COAWEB, lors d'une de son intervention

Des journalistes radio et de presse en ligne venus de tout le pays ont participé les 29 et 30 juillet à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) à un atelier de « formation radio climat » sur les changements climatiques.

Organisée par le Centre d’Observation et d’Analyse du Web (COAWEB) sur l’initiative du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, cette formation a reçu l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la campagne de communication sur les Contributions Déterminées au niveau National (CDN) du Togo.

L’objectif est de renforcer les compétences de ces médias de proximité, afin de les mettre à contribution dans les différentes campagnes de sensibilisation auprès des populations pour que celles-ci sachent ce qu’il faut faire, comment se comporter face à ces changements climatiques.

Il s’agit aussi d’amener ces médias à rappeler aux populations, les engagements pris par les pouvoirs publics en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Pendant les deux jours ces journalistes ont suivi des communications sur le rôle des médias dans la communication climatique et la dissémination des bonnes pratiques en matières de changements climatiques ; changements climatiques au Togo : les Contributions Déterminées au niveau National (CDN) au titre de l’Accord de Paris ; Résilience et Adaptation au Changements climatiques au Togo ; Produire pour une radio de proximité, écriture et Interview : le cas des productions sur les changements climatiques ; Comment faire des recherches journalistiques sur les changements climatiques ; Notion sur l’atténuation des changements climatiques et exemples du Togo ; Changements climatiques : sur quoi communiquer ?

Il y a eu aussi des travaux en groupes sur des genres journalistiques notamment l’interview, l’enrobé et le reportage sur des thèmes liés aux changements climatiques.

« Cet atelier est justifié par l’actualité de l’heure. L’actualité aujourd’hui, ce sont les changements climatiques et les impacts sont visibles un peu partout. Au même moment, on nous demande de tout faire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre qui sont responsables des changements climatiques. Il y a aussi des techniques d’atténuation qui sont là, il y a des techniques culturales, agricoles dans nos régions qu’on utilise et dont on a besoin pour faire face à cette situation dans la région maritime ou des plateau », a expliqué Florent Kossivi Tiassou (journaliste spécialiste des questions environnementales).

Il a invité les journalistes à s’intéresser à des thématiques de façon à changer la manière de traiter des sujets liés aux changements climatiques pour qu’ils soient accessibles aux populations dans leurs langages.

Pour Paul Tchinguilou (chargé de programme au PNUD), les médias ont un rôle important à jouer pour que les populations puissent comprendre les mécanismes des changements climatiques qu’elles vivent déjà et qu’il y a des solutions notamment les solutions d’adaptation et d’atténuation.

Expliquant pourquoi le PNUD a accepté accompagner le COAWB, M. Tchingilou a indiqué que le Togo a pris des engagements vis-à-vis de la communauté internationale sur les efforts qu’il entend mener pour juguler les changements climatiques.

Il a souhaité que les Togolais, même dans les coins les plus reculés, sachent ce qu’ils doivent faire pour accompagner ces engagements-là.

« Pour y arriver, nous avons misé sur les radios de proximité qui vont relayer cette information », a souligné Tchinguilou.

« Nous voulons que les journalistes soient notre relais auprès des populations, parce que la question des changements climatiques, c’est les populations qui sont les premières à en subir les effets. Donc ce sont les populations qui doivent être amenées à changer de comportement pour pouvoir mieux s’adapter à la question des changements climatiques et à faire des activités qui ne les amènent pas à produire plus de gaz à effet de serre qui sont les causes des changements climatiques », a pour sa part appuyé Polo-Akpisso Aniko (coordonnateur national du Projet d’appui aux Contributions Déterminées au niveau National/CDN). FIN

De Kpalimé, Omer/Rédaction