Kara: Dotés de kits, de jeunes artisans s’installent grâce à Anadeb

Mlle Mazalou dans son atelier

Fawi est un jeune mécanicien de profession vivant à Lama Feing. Cet ancien conducteur de taxi moto a pu s’installer, grâce à l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb/Kara). Il faisait partie des Volontaires d’engagement citoyen (VEC) ayant reçu leur kits d’artisans, après avoir fini leur mission.

L’Anadeb lui avait offert une caisse de mécanique, et en plus de son épargne le jeune mécanicien a pu ouvrir un atelier sur la route de Kétao, puis un second à Lama.

Après sa formation, Fawi faisait le Zémidjan (taxi-moto) , faute de moyens financiers pour s’installer.

« Ce jeune travaille très bien. Il dispose d’outils de qualité, ce qui lui permet de faire face à toutes les pannes », a témoigné un client du jeune Fawi.

Tout comme le jeune mécanicien, Mlle Mazalou  — également ancienne VEC — travaille pour son propre compte dans son atelier au quartier Agnaram, non loin de l’université de Kara.

« Je remercie l’Anadeb qui m’a offert ma machine. Aujourd’hui, j’ai mon atelier et je ne me plains plus », a confié Mazalou, le visage rayonnant.

Ces deux jeunes font partie des 445 VEC de sept corps de métiers ayant reçu en février et octobre 2020, des kits d’artisans d’une valeur de 409,959 millions de F.CFA à l’issue de leur mission.

Le jeune Fawi

Suivant le corps de métier, ils se répartissent comme suit : 69 coiffures, 330 coutures, 8 menuiseries bois, 5 menuiseries aluminium, 3 tapisseries, 17 soudures et 8 mécaniques à deux roues.

Sur les 445, Fawi et Mazalou font partie des 208 qui se sont mis à l’œuvre après avoir reçu leurs kits.

L’appui en kits d’artisans apportés par le gouvernement aux jeunes artisans, s’inscrit dans le cadre du Programme de Développement Communautaire en Zone Urbaine (PDC-ZU).

Il vise à accompagner les jeunes artisans togolais ayant terminé avec succès la mission de volontariat à s’insérer sur le plan socio-professionnel et de développer leur savoir-faire au profit de leurs communautés contribuant ainsi à l’économie locale et nationale.

Rappelons que le programme VEC a été initié en 2011 par le gouvernement togolais à l’endroit des jeunes déscolarisés dans le but de les déployer sur les travaux à haute intensité de main d’œuvre dans les centres urbains moyennant une énumération qui les permettra à la fin de leur mission de se réaliser. Il est exécuté par l’Agence nationale de volontariat au Togo (ANVT) et l’Anadeb. FIN

De Kara, Peter MALOUMBA