Agressions sur des gendarmes à Lomé et à Sokodé: 18 présumés assaillants arrêtés

Les présumés assaillants

Dix-huit personnes soupçonnées de participer aux actes de violences perpétrés contre des gendarmes le 23 novembre à Lomé et à Sokodé, ont été arrêtées et présentées à la presse ce mardi, par la police.

Ces attaques ont fait dans le rang des gendarmes : un mort et quatre blessés. Un camion de clinker a été brulé et des voitures saccagées. Quatre fusils AK47ont été emportés.

Les présumés assaillants dont un ancien entraîneur des Éperviers (U17), ont été présentés aux professionnels des médias, lors d’une rencontre animée par le directeur national de la police, le lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul.

Quinze ont été arrêtés à Lomé, deux à Sokodé et un à Sogankopé (Ghana). Ils appartiendraient à un mouvement « Tigre révolution », créé il y a moins d’un an par le nommé Madjidou Touré alias « Master Tiger », togolais, résidant en Belgique, a affirmé le directeur de la police.

Ce mouvement a pour principal objectif d’organiser « une révolution nationale, afin de déstabiliser les institutions de la République en trois jours », a souligné la police.

Les autres membres du réseau, sont activement recherchés, a martelé le colonel Yaovi Okpaoul.

« Le mouvement est progressivement constitué avec des adhérents un peu partout dans le pays en particulier à Lomé, Sokodé, Tchamba, Anié. Plusieurs réunions ont pu se tenir au domicile du nommé Awali, le Nº2 du groupe et premier responsable du groupe résidant au Togo. Au départ de cette organisation obscure, il y a le Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam », a soutenu le directeur national de la police.

« Suivant les déclarations des uns et des autres, c’est au cours des réunions du PNP qu’ils ont été approchés par des individus qui leur proposent de se joindre à un mouvement plus radical et révolutionnaire. Après l’accord, le numéro de téléphone de la recrue est envoyé à Master Tiger qui, étant l’administrateur du groupe, l’insère dans leur plateforme WhatsApp », a ajouté le colonel Okpaoul.

Interrogées par la presse, certaines personnes arrêtées ont reconnu les faits et disent être membres de cette organisation. D’autres par contre, semblent ne rien comprendre dans ce dossier. FIN

 

Bernadette AYIBE/Rédaction

www.savoirnews.net, l’info en continu 24H/24