Plus de cent jeunes et femmes de différents groupes identitaires (artisan, conducteurs et les volontaires d’engagement citoyen) participent depuis mercredi à un atelier de formation sur la cohésion sociale pour le maintien d’un climat de paix dans les communautés à travers le projet de la plateforme de dialogue communautaire pour la cohésion sociale, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Organisée par le Conseil Épiscopal Justice et Paix (CEJP), avec l’appui de Catholic Relief Services (CRS) et du Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD), cette rencontre de quatre jours a pour but de renforcer la capacité des jeunes et femmes de la commune de Kpalimé et de leur donner l’opportunité de porter un regard introspectif sur les désaccords et les différends, de trouver solidairement un terrain d’entente, de collaborer dans l’intérêt mutuel et d’imaginer un avenir harmonieux bénéfique pour un développement inclusif de ces localités.
Cette formation donnera aux participants un fort désir et les moyens de tracer solidairement une nouvelle voie vers un Kpalimé plus pacifique et leur permettra d’être des forces de paix et de cohésion sociale.
Outre le volet formation, le projet planchera aussi sur les activités publiques notamment les restitutions publiques au cours desquelles les jeunes et femmes ainsi que les leaders communautaires partageront avec toute la communauté ce qu’ils ont appris sur la cohésion sociale et ce qu’ils peuvent apporter à la communauté dans l’intérêt du développement inclusif.
Il y aura aussi des activités d’émissions radios pour partager avec le grand public l’importance de la cohésion sociale, le vivre ensemble.
A part cette activité, il y a également une étude genre, qui va se dérouler dans les localités concernée par le projet notamment Kpalimé, Sokodé, Mango, Tsévié et Kara pour essayer de dénouer tout ce qui menace la cohésion sociale et le vivre ensemble et d’apporter les vraies solutions en cherchant les bonnes causes.
Le projet permettra aux jeunes et femmes formés de mener des activités de salubrité publique au cours de laquelle, une fois doté de matériels, ils pourront mener régulièrement dans la commune selon leur calendrier des actions de propreté des sites identifiés.
Un bureau des jeunes sera mis sur pied pour la supervision de la bonne marche des activités durant la mise en œuvre du projet.
Le Révérend Père Sanvee Gustave (secrétaire général du Conseil Épiscopal Justice et Paix/CEJP) a félicité les jeunes pour leur engagement et pour ce qu’ils sont devenus ainsi que pour ce qu’ils vont devenir.
« Les richesses que nous avons dans le Kloto, nous devons les partager entre nous, le respect mutuel, la compréhension mutuelle. Si nous l’étendons autour de nous, je crois que nous aurons fait notre part », a-t-il souligné.
Ezé Tomédégbé (représentant du préfet de Kloto) a rappelé aux jeunes qu’ils sont les vecteurs des idéaux de paix. Il les a remerciés pour leur détermination à semer des graines de paix autour d’eux et dans leurs communautés.
Il a souhaité que la flamme de l’espérance et de paix qui est allumée en eux ne s’éteigne jamais. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE