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Les luttes traditionnelles ou Evala en pays Kabyès se sont poursuivies ce jeudi avec la +grande finale+ du canton de Pya, qui draine habituellement un monde fou.  Étaient aussi présents, le Premier ministre Selom Komi Klassou et le président de l’Assemblée nationale Dama Dramani. Des présidents des Institutions de la République, des ministres, des députés, des chefs traditionnels … étaient aussi dans les tribunes.Comme les années antérieures, les luttes ont été suivies par une foule impressionnante dont des touristes. De chaudes empoignades ont opposé les lutteurs les coalition Akéï-Lao-Kioudè, Gnama et Tchamdè // Kadjika-Awidina-Pittah et Kodah. A l’arrivée, les lutteurs de la coalition Akéï-Lao-Kioudè, Gnama et Tchamdè ont dominé leurs adversaires (33 contre 12). Même domination du côté des Ahoza (les non-initiés). La coalition Akéï-Lao-Kioudè, Gnama et Tchamdè a pris le dessus (34 contre 13).
Des finales également à Yaka et Sarakawa
A Yaka (Doufelgou), les lutteurs de Yaka, Agbadè/Haut ont battu de justesse leurs adversaires de Yaka, Agbadè/Bas (18-17). A Sarakawa (Kozah) sur le terrain cantonal, les lutteurs de Sara ont remporté la partie face à leurs adversaires de Kpessidè-Kawa (8-6). Démarrées le 7 juillet, ces luttes prendront fin samedi prochain. Précisons que les « Evala » ou fête annuelle des « muscles », constituent un véritable rite initiatique auquel sont soumis les jeunes Kabyè pour accéder à l’âge d’homme. Plusieurs milliers de jeunes de tous les cantons, torse nu, doivent s’affronter pendant une semaine sur des places publiques pour éprouver leur force et comparer leurs techniques. Sur les terrains de « combats », les accrochages sont parfois rudes et plusieurs centaines de blessés sont enregistrés à la fin de ces luttes traditionnelles. Certains cas graves sont transportés d’urgence dans des hôpitaux. FIN
Envoyé spécial à Kara, Edem Etonam EKUE |
