Les greffiers du Togo paralyseront l’appareil judiciaire les 22, 23 et 24 mai pour exiger une nouvelle fois, un « statut spécial » appliqué à leur corps et sa mise en exécution « immédiate ».
La grève est « reconductible si aucune solution idoine n’est trouvée », soulignent ces greffiers dans un « préavis de grève » adressé le 5 mai dernier aux ministres de la justice et de la fonction publique.
C’est une bataille menée depuis 2006 par les greffiers. Ces derniers ont déjà paralysé le secteur à plusieurs reprises.
Une rencontre tenue le 2 mai dernier avec le ministre de la justice, n’a pratiquement rien donné. Ce qui a poussé le Syndicat National des Greffiers du Togo (SNGT) et l’Association des Greffiers du Togo (AGT) à passer à la vitesse supérieure.
Maillon essentiel du fonctionnement de la justice, le greffier a pour mission : de garantir le bon déroulement des débats aux audiences, d’en rapporter par écrit les échanges, déclarations et observations et d’authentifier les actes juridictionnels d’une juridiction.
Au Togo, on dénombre plus de 200 greffiers. FIN
Photo @ Archives : Des greffiers en grève en juin 2014 pour les mêmes motifs.
Edem Etonam EKUE
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