Tester le niveau opérationnel des forces spéciales d’intervention: Un deuxième exercice de simulation d’attaque terroriste ce samedi à Lomé en présence du PR

Un deuxième exercice de simulation d’attaque terroriste, avec libération d’otages s’est déroulé ce samedi dans la zone portuaire notamment à l’hôtel Sarakawa à Lomé, en présence du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, a constaté l’Agence Savoir News.

Lors de cet exercice baptisé « bouclier étanche 2 », une dizaine de terroristes armés (dont trois cagoulés), ont été vite neutralisés, après avoir pris d’assaut l’hôtel Sarakawa et un restaurant, situé à une centaine de mètres.

La zone portuaire connaît son animation habituelle, quand subitement, ces terroristes arrivés devant le restaurant Le Phénicien à pied, en provenance de la plage ouvrent le feu sur les clients.

Quelques instants après, une partie du groupe attaque l’hôtel Sarakawa à partir de la plage et prend en otage les clients dont des expatriés.

Mais, ils seront vite neutralisés par une unité spéciale des forces de défense et de sécurité. Tous les otages ont été libérés et les blessés transportés d’urgence à l’hôpital. Certains ont reçu des soins sur place sous des tentes.

« Cet exercice a vu la participation de toutes les composantes des forces de défense et de sécurité pour les préparer à faire face aux défis sécuritaires qui peuvent subvenir en milieu urbain.Le but poursuivi par le commandement est de tester le niveau opérationnel des unités sur les aspects spécifiques suivants : la réactivité des forces face à la menace terroriste, la gestion des crises et coordination entre les éléments impliqués », a expliqué le colonel Kodjo Kegnon, commandant de la première région maritime.

« Du côté des Forces de Sécurité et de défense (FSD), l’exercice est articulé autour des forces spéciales d’intervention pour neutraliser les terroristes et libérer les otages avec plusieurs unités de sécurisation des zones et des services de secours notamment des éléments des Forces Armées Togolaises (FAT) : une unité spéciale de la gendarmerie, de la police, de service de santé des armées, de service spécial de déminage et des sapeurs pompiers », a-t-il souligné.

Ce deuxième exercice s’est déroulé une semaine après l’attaque jihadiste de Grand Bassam, en Côte d’Ivoire. Au total 19 personnes avaient été tuées et 24 autres blessées. Trois jihadistes ont été tués.

Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé s’est déjà rendu mardi dernier à Abidjan et sur les lieux du drame à Grand-Bassam pour exprimer de vive voix, la solidarité des togolais au peuple frère de la Côte d’Ivoire.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a affirmé dans un communiqué rendu public lundi soir que l’attaque était une réponse à l’opération antijihadiste au Sahel menée par la France, menaçant de nouveau Paris et ses alliés.

Cette attaque a été menée par trois hommes, « Hamza al-Fulani, Abdul Rahman al-Fulani, et Abou Adam al-Ansari », a souligné Aqmi, sans dévoiler leur nationalité.

Aqmi avait déjà revendiqué les attentats de Bamako le 20 novembre et de Ouagadougou le 15 janvier dernier. FIN

Junior AUREL

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