Pour une présidentielle apaisée : Un mécanisme de prévention et de gestion des conflits officiellement lancé ce mardi à Lomé par la GF2D

Pour une présidentielle apaisée : Un mécanisme de prévention et de gestion des conflits officiellement lancé ce mardi à Lomé par la GF2D.

Un mécanisme de prévention et de gestion des conflits avant, pendant et après l’élection dénommé  » Plateau de veille et d’alerte des femmes pour la gestion des conflits » a été officiellement lancé ce mardi à Lomé par les responsables du Groupe de réflexion et d’action Femme Démocratie et Développement (GF2D) lors d’une conférence de presse, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Ce mécanisme qui rassemble les responsables de diverses organisations de femmes présentes sur le plan national, s’inscrit dans le cadre du  » projet de mobilisation communautaire des organisations de femmes pour une élection présidentielle sans violence  » financé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Ce projet a pour objectif d’amener la population togolaise en général et celles des régions Maritime et des Plateaux en particulier, à adopter des comportements de paix, à prévenir et à gérer pacifiquement les conflits avant, pendant et après l’élection présidentielle du 25 avril prochain.

Ce mécanisme de prévention permettra de faire le monitoring de la violence en période électorale et de contribuer au règlement pacifique des situations de conflits constatées en temps réel.

Selon Mme Epiphanie Houmey Eklou-Koevanu Coordinatrice du GF2D, le climat actuel qui prévaut sur la scène politique dû notamment à la problématique des réformes constitutionnelles et institutionnelles réclamées aussi bien par les acteurs politiques que la société civile et la communauté internationale, n’est pas rassurant pour la tenue d’une élection apaisée, donc il est important de pouvoir mobiliser tous les acteurs pour prévenir les violences et aboutir à un processus électoral paisible.

« Nous invitons la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la Haute Autorité de l’Audio-visuel et de la Communication(HAAC), la Cour constitutionnelle et les autres institutions impliquées dans la gestion du scrutin à ne ménager aucun effort afin que cette élection se déroule sans violence, dans la transparence, le respect des lois républicaines et du cadre juridique international régissant l’organisation des élections « , a-t-elle souligné.

Elle a invité d’une part, les candidats à continuer de faire preuve d’amour pour la Patrie, en mobilisant leurs militantes et militants à vivre l’avant, pendant et l’après scrutin dans la paix et la non violence ; et d’autre part, à respecter le choix des citoyens et citoyennes qui sera exprimé dans les urnes et à utiliser les recours légaux en cas de contestations.

 » Nous invitons la FOSEP à assumer avec rigueur ses responsabilités en matière de sécurisation, les médias à respecter leur code de déontologie et de bonne conduite et toute la population togolaise à être des artisans de paix partout », a-t-elle continué.

Notons que plusieurs activités sont prévues notamment des formations des éducateurs et internautes de paix, des activités de sensibilisation dans les communautés afin d’informer la population des zones ciblées à promouvoir la paix durant la période électorale.

Rappelons que la campagne électorale pour le scrutin présidentiel a démarré depuis le 10 avril et prendra fin le 23 avril prochain. Au total cinq candidats dont le président sortant Faure Gnassingbé et Jean Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition soutenu par le Combat pour l’Alternance Politique sont en lice pour ce scrutin à un tour.

Abbée DJAGLO
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