Mécontentement sur le campus : « Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout » (Pdt du MEET)

Les responsables du Mouvement pour Épanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) ont invité leurs camarades à une « gigantesque Assemblée générale » (Ag) jeudi sur le Campus de Lomé.

Selon les responsables du MEET interrogés par l’Agence Savoir News, deux points seront au menu de ce rassemblement : le problème des bus et l’augmentation des frais de logements universitaires.

Sur les 10 bus affectés à l’Université de Lomé, un seul est fonctionnel depuis quelques semaines.

« Nos camarades n’arrivent plus à venir sur le Campus suivre les cours. Les autorités nous ont dit que les bus sont tombés en panne et qu’ils n’ont pas de moyens pour les réparer », a expliqué le président du MEET Komlanvi Akomabou Kondo.

En plus, des frais de logements universitaires ont été augmentés. Les chambres qui coûtaient 4.000 F.CFA par mois sont passées à 12.500 F.CFA à Lomé et à 8.000 F.CFA à Kara (environ 420 km au nord de Lomé), a-t-il souligné.

« Il est de l’impérieux devoir du MEET — en tant que principal mouvement estudiantin — de ne pas rester les mains croisées, mais de mettre la pression pour avoir de nouveaux bus ou pour que les bus tombés en panne soient réparés, a poursuivi le président du MEET.

«Nous n’avons pas été du tout sensibilisés, par rapport à la hausse des frais de logements universitaires. Ce ne sont pas les autorités universitaires qui ont fait cette augmentation, mais c’est une entreprise dénommée Module système qui a rénovée les cités et a augmenté les frais de loyers », a-t-il indiqué.

« Nous n’allons jamais cautionner de telles choses. Nous nous sommes prêts à nous battre jusqu’au bout pour que les anciens frais de loyers des cités soient maintenus. Car, c’est un coup dur pour la communauté estudiantine », a martelé Komlanvi Akomabou Kondo.

Considéré comme l’un des principaux mouvements estudiantins, le MEET a déjà secoué à plusieurs reprises le gouvernement à travers des manifestations sur le campus de Lomé. FIN

Abbée DJAGLO/ Rédaction

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