Un atelier sous régional sur l’Instrument international de traçage (ITI) visant à permettre aux Etats de la sous-région de procéder à l’identification et au traçage rapide et fiable des armes légères et de petit calibre illicites (ALPC) s’ouvre mardi à Lomé, a appris lundi l’Agence Savoir News auprès du bureau du Centre régional pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) à Lomé.
Au moins 875 millions d’armes légères et de petit calibre sont en circulation un peu partout dans le monde, selon le groupe de Recherche et d’Information sur la paix et la Sécurité (GRIP). Seule l’Afrique compte plus de 100 millions.
Il s’agit d’une rencontre de deux jours qui sera organisée par le Bureau de Nations Unies pour les affaires de désarmement (UNODA) à travers l’UNREC (son Centre Régional pour la paix et le désarmement en Afrique), avec l’appui financier de l’Union Européenne (UE).
L’atelier va regrouper des représentants des gouvernements et des Commissions nationales de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des ALPC.
Des experts et des délégués de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), de l’Union Africaine et des Nations Unies assisteront également aux débats.
La rencontre de Lomé vise principalement à renforcer la capacité de ces Etats dans l’utilisation des meilleures pratiques pour la mise en place d’un programme national de marquage d’armes.
Elle servira aussi de cadre d’échange et de partage d’expériences pour les participants sur les pratiques et les défis liés au marquage des armes, à la tenue des registres et à leur traçage.
Les participants suivront plusieurs communications dont : «Planification des programmes nationaux de marquage, d’enregistrement et de traçage des armes: Les structures administratives et l’institution d’une Autorité technique nationale» (par James Bevan, consultant expert de l’ONU et le Directeur de +Conflict
Armament Research+ /CAR), «Présentation sur les expériences nationales de la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre des programmes de marquage, d’enregistrement et de traçage des armes» (par Anzian Kouadja, Secrétaire exécutif, Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération et la Circulation Illicite des ALPC, Côte d’Ivoire) et une «introduction au cadre des Nations Unies» (Programme d’action des Nations Unies et l’Instrument international de traçage), présentée par David Bongwele, spécialiste des affaires politiques, Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA) /New York.
Rappelons que l’Instrument international de traçage a été adopté par les l’Assemblée générale des Nations Unies en 2005. Il sert à appuyer le Programme d’action des Nations Unies (PoA) sur les armes légères et de petit calibre.
Le Programme d’action et l’Instrument international de traçage constituent un cadre global pour aborder le problème du commerce illicite des ALPC.
Conformément aux dispositions de l’Instrument international de traçage, les Etats se sont engagés à marquer et à tenir des registres des ALPC sous leur juridiction. Les Etats ont également convenu de coopérer en matière de traçage des ALPC. FIN
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