Entamée vendredi, la formation des journalistes sur les techniques visant à améliorer le contenu des productions médiatiques s’est achevée samedi après-midi, a constaté un journaliste de l’Agence savoir News.
Prévue pour durer trois jours, ce conclave a pris fin plus tôt que prévu. Un journaliste de l’Agence Savoir News a également participé à cette formation qui s’est déroulée à l’Hôtel Cristal.
Une trentaine de journalistes (Radios, télévisions, presse écrite et presse en ligne), ainsi que des Patrons de presse ont suivi cette formation organisée par l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), grâce à l’appui financier de la Fondation Friedrich Ebert.
Selon Etienne Gbodui, journaliste consultant, la rencontre a permis de mieux expliquer aux jeunes journalistes, les règles qui régissent le métier.
« La liberté de presse n’est pas facile à assumer, surtout dans nos pays en transition démocratique. Les professionnels des médias sont écartelés en raison de leur farouche désir d’indépendance et l’incessante pression des administrations. Il n’y a pas de contrôle a priori sur la matière rédactionnelle et les jeunes l’ont bien compris. Il faudrait qu’ils soient le relais pour le bien de nous tous », a-t-il indiqué.
« Ce genre de formation doit être répétée, afin que les journalistes aient un niveau acceptable. Car, pou être journaliste il faut avoir le réflexe positif et respecter l’éthique et la déontologie du métier. Mais, nous nous rendons compte que certaines choses pour parfaire l’exercice du métier sont négligées. Alors, il faut des formations pour renforcer les capacités des hommes des médias », a pour sa part souligné Amévi Dabla, l’un des formateurs.
Certains journalistes interrogés par l’Agence Savoir News, n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction.
« Ces deux jours m’ont permis de cerner d’autres notions notamment sur le traitement de l’information. J’ai été également édifié sur certains textes qui régissent notre profession. Et je souhaiterais que ces genres de formations soient répétées, afin de permettre aux journalistes d’être mieux outillés », a confié Yves Galley, journaliste à l’hebdomadaire « La Symphonie ».
Les journalistes ont suivi au moins cinq communications dont les « contenus des productions médiatiques et vie privée du citoyen », « l’Analyse des insuffisances des productions médiatiques » et la « Responsabilité sociale du journaliste dans l’exercice de sa profession ». FIN
De Kpalimé, Nicolas KOFFIGAN
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