Début ce vendredi à Kpalimé, d’une formation de trois jours des journalistes sur l’amélioration du contenu des productions médiatiques

Une trentaine de journalistes (radios, télévisions, presse écrite et presse en ligne), ainsi que des patrons de presse ont entamé ce vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation de trois jours axée sur les techniques visant à améliorer le contenu des productions médiatiques, a constaté un journaliste de l’Agence savoir News.

C’est une initiative de l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), grâce à un soutien financier de la Fondation Friedrich Ebert.

Un journaliste de l’Agence Savoir News participe également à cette formation animée par cinq formateurs dont Mme Adjoa Awussaba, premier Rapporteur de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Amévi Dabla, journaliste et enseignant et John Zodzi, journaliste et correspondant Reporters Sans Frontières au Togo. Les travaux ont été ouverts en présence du Préfet de Kloto Apédo Ottéko.

Selon Credo Tetteh, l’un des trois encadreurs, cette formation vise notamment à renforcer les capacités des femmes et des hommes des médias en écriture journalistique et à relever « ce qui caractérise les insuffisances et si possibles les dérapages par rapport à l’éthique et à la déontologie et en conflit avec les textes de lois (code de la presse etc…) ».

« La dépénalisation est une avancée considérable en termes de liberté, mais elle doit s’accompagner d’un respect scrupuleux, par les journalistes, des règles d’éthique de la profession. Autrement dit, ces derniers doivent être à la hauteur des libertés et doivent mériter la confiance que les autorités leur accordent », a-t-il souligné

« Diffamation, calomnie, mensonge, et atteintes à la vie privée sont la négation de la déontologie journalistique. Si des individus utilisent les médias pour nuire à d’autres personnes, ruiner leur réputation et ne diffuser que de fausses informations, il est inévitable qu’ils soient sanctionnés. A terme, le manque d’éthique de certains auteurs d’articles risque de pervertir la liberté de la presse, si durement conquise », a-t-il ajouté.

Pour Donko Balogun, vice-président de la HAAC, la presse togolaise fait aujourd’hui l’objet de critiques acerbes tant de la part des populations que la part des professionnels des médias, car les récriminations portées contre elle, concernent surtout la conception même de l’information servie au public.

« La profession de journaliste est à la croisée des chemins. C’est pourquoi il s’avère de plus en plus nécessaire que les patrons de presse et les journalistes employés conviennent d’un modus vivendi en vue de la signature d’une convention interprofessionnelle, une sorte de contrat gagnant-gagnant », a-t-il indiqué.

Les participants écouteront au moins cinq communications dont les « contenus des productions médiatiques et vie privée du citoyen » (par Me Jonas Sokpoh), « l’Analyse des insuffisances des productions médiatiques » (par Mme Adjoa Awussaba) et la « Responsabilité sociale du journaliste dans l’exercice de sa profession » (par Amévi Dabla).

A la fin de cette formation, une évaluation sera faite, en vue de tirer les leçons et enseignements qui devront orienter d’autres formations du genre. FIN

De Kpalimé, Nicolas KOFFIGAN

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