Mouvement de jeunes créé en décembre 2000, le Bloc d’Action pour le Changement (BAC) – dirigé par Thomas Kokou N’soukpoe – a été transformé en parti politique le 30 juillet 2011. Pour commémorer le premier anniversaire de cette formation politique, ses militants et sympathisants se sont retrouvés samedi à Notsé (environ 95 km au nord de Lomé) en journée de réflexion axée sur le thème: « Les élections et le financement des partis politiques: quel venir pour le BAC? ».
Ont pris part à cette rencontre, des responsables de ce parti dont son président M.N’soukpoe. Au cours de cette journée de réflexion et de réjouissance, le leader du BAC a fait le bilan des activités menées et dévoilé les nouvelles stratégies mises en place en vue des prochaines législatives, théoriquement prévues pour le mois d’octobre.
Aucune date n’a encore été annoncée par le gouvernement pour la tenue de scrutin, mais les dernières législatives ont été organisées en octobre 2007.
Pour ces législatives, le BAC compte présenter de candidats dans au moins 13 circonscriptions.
« Les gens doivent savoir que créer un parti politique n’est pas chose facile. Mais par la grâce de Dieu, nous avons commencé à faire du travail sur le terrain. Nous étions dans certaines localités dont Kpalimé et Afagnan pour expliquer la nouvelle vision du parti », a déclaré M.N’soukpoe.
Selon lui, les jeunes doivent aujourd’hui « aller à l’école de la démocratie, s’ils veulent diriger ce pays demain ».
« En tant que jeunes, si nous voulons diriger ce pays demain, nous ne pouvons qu’aller à l’école de la démocratie et de la bonne gouvernance qu’organise à la tête de ce pays, le gouvernement en priorité et le chef de l’Etat en particulier », a-t-il souligné.
« Nous avons aujourd’hui la chance de voir à la tête de ce pays, un jeune président qui fait ses preuves. Nous devons l’accompagner », a précisé M.N’soukpoe.
Le président du BAC a dénoncé à plusieurs reprises, la « politique politicienne pratiquée par certains leaders de l’opposition », estimant qu’il est temps de «travailler» avec le parti au pouvoir.
« Il est maintenant temps de descendre également dans l’arène politique. Nous autres jeunes représentons aujourd’hui plus de 60% de la population. C’est nous qui décidons si X ou Y sera président ou député. Nous sommes donc des faiseurs de roi », a souvent martelé ces derniers mois, N’soukpoe, autrefois très critique vis-à-vis du pouvoir en place. FIN
Edem Etonam EKUE
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