Les responsables du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) ont invité ce jeudi, le gouvernement à respecter les dispositions de l’accord signé en juin 2011, menaçant de paralyser à nouveau le secteur de la santé.
Les responsables du SYNPHOT sont montés au créneau lors d’une conférence de presse dans les locaux de la direction de l’Hémodialyse.
L’accord entre le SYNPHOT et le gouvernement a été signé le 23 juin 2011, suite à une série de grèves observées par les agents de santé pour exiger une améliorer de leurs conditions de vie et de travail.
Cet accord comportait quatre points: la connexion Internet dans les trois CHU, le paiement de l’appoint de 180.000 FCFA au titre de l’année 2010, l’audit financier des formations sanitaires ayant des difficultés dans l’application de l’arrêté interministériel relevant les taux des primes de garde et d’astreinte et le statut particulier des agents de la santé.
Selon les responsables du SYNPHOT, le secteur de la santé « vit à nouveau des moments difficiles », certains points ne sont pas encore mis en application par le gouvernement.
Le point le plus important est relatif au paiement des primes des agents de COGES (ceux qui émargent aux budgets autonomes). A en croire le SYNPHOT, ces agents qui émargent aux autonomes n’ont perçu qu’une partie de leurs primes.
« Nous constatons que l’Etat évite ou refuse d’honorer ses engagements. Le 17 juillet, le ministre de la santé nous a fait savoir que +les agents de COGES ne sont pas reconnus par l’Etat et qu’il faudrait se débarrasser d’eux », a indiqué Dr Dosseh Ekoué David, le président du SYNPHOT.
Les agents de santé qui émargent aux budgets communautaires sont souvent recrutés par les communautés pour répondre à un besoin de compétence de leur structure sanitaire.
« Le secteur de la santé est toujours malade et nous devons tous nous unir, en vue d’obtenir de meilleures prestations sanitaires dans nos unités », a-t-il souligné.
« L’’accord signé en juin 2011 est suffisamment clair. Il faut que l’Etat respecte ses engagements. Si l’Etat refuse de respecter ses engagements, nous serons dans l’obligation – une fois encore – de reconsidérer notre position et peut-être d’interrompre les négociations », a averti Dr Dosseh Ekoué David. FIN
Lambert ATISSO
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