Journée mondiale des réfugiés: Les manifestations prévues mercredi sur le site d’Avépozo, environ 21.392 réfugiés et demandeurs d’asile au Togo

« On ne devient pas réfugié par choix. Nul ne devrait avoir à subir des épreuves aussi pénibles et humiliantes. Pourtant, il y a des millions d’êtres humains qui le font. Même s’il n’y a qu’un seul réfugié forcé à s’enfuir, un seul réfugié forcé à rentrer chez lui au péril de sa vie, c’est encore un réfugié de trop », déclarait Ban Ki-moon le secrétaire général de l’ONU le 20 juin 2011, à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés.

Mercredi, le monde entier célèbrera une fois encore cette journée. Le Togo ne sera pas en reste, car les manifestations seront lancées mercredi sur le camp des réfugiés à Avépozo (environ 15 km à l’est de Lomé), a annoncé lors d’une conférence de presse Théophilus Vodounou, le représentant résident du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR).

Dans le monde, on dénombre plus de 47 millions de réfugiés dont environ 11 millions en Afrique. Au Togo, on compte 21.392 réfugiés et demandeurs d’asile de 19 nationalités. La plupart se trouvent au nord. Parmi le groupe des réfugiés au Togo, figurent 5.825 ivoiriens dont 3.250 sur le site d’Avépozo.

Au Togo, les activités prévues dans le cadre de la journée mondiale s’étalent sur trois jours: des campagnes de sensibilisation, des activités sportives, ainsi que des émissions sur des médias.

Principal thème retenu cette année: « Un réfugié sans espoir, c’est déjà trop ». Selon le représentant du HCR au Togo, ce thème est plein de sens dans la mesure où nous devons toujours donner espoir aux réfugiés à travers nos attitudes.

« Nous devons avoir des attitudes citoyennes vis-à-vis des réfugiés. Pour cette journée, tous les partenaires sont invités à réfléchir sur la solidarité exprimée par le monde entier il y a 60 ans, et à renouveler leurs engagements, à multiplier les actions en faveur des personnes à besoins spécifiques (…) », a indiqué M.Vodounou.

Pour le Coordonnateur national d’assistance aux réfugiés Moïse Olouwadara Inandjo, le réfugié, c’est d’abord celui qui craint des persécutions par rapport à sa race, à ses opinions politiques, à son appartenance à un groupe social, à sa religion etc….

« Nous devons amener les autochtones à savoir que ça n’arrive pas qu’aux autres. Il faudra que nous adoptions des attitudes citoyennes pour pouvoir éviter de revêtir un jour, le statut de réfugiés. Car pour ces réfugiés, la situation facile sur le plan moral et sur le plan psychologique. Ces personnes arrivent parfois avec des traumatismes », a-t-il souligné.

Rappelons que l’Office du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a été créé le 14 décembre 1950 par l’Assemblée générale des Nations Unies. L’agence a pour mandat de diriger et de coordonner l’action internationale visant à protéger les réfugiés et à résoudre les problèmes de réfugiés dans le monde entier. Elle a pour but premier de sauvegarder les droits et le bien-être des réfugiés. FIN

Junior AUREL

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