Sommet de l’UEMOA ce mercredi à Lomé: Faure Gnassingbé reconduit à la tête de l’Union, les chefs d’Etat saluent les « progrès » réalisés dans le processus de normalisation politique au Mali

La 16e session ordinaire du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), s’est tenue ce mercredi à Lomé, rencontre au cours de laquelle le mandat du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a été renouvelé à la tête de l’Union, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.

« La Conférence a décidé par acclamation de renouveler le mandat du président en exercice de l’Union », souligne le communiqué lu à la fin des travaux.

Ont pris part à ce sommet, six chefs d’Etats de l’Union: Boni Yayi du Bénin, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Macky Sall du Sénégal, Mahamadou Issoufou du Niger, Blaise Compaoré du Burkina Faso et Faure Gnassingbé du Togo. Le Mali et la Guinée Bissau sont représentés respectivement par leur Premier ministre et le ministre des finances.

Le président de la Commission de l’UEMOA Cheikhe Hadjibou Soumaré, le gouverneur de la BCEAO Tiémoko Meyliet Koné et le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) Christian Adovèlandé ont participé à ce sommet.

Les chefs d’Etat de l’Union ont condamné les coups d’Etat militaires survenus au Mali et en Guinée-Bissau et affirmé leur fermeté contre de telles pratiques.

Ils ont salué les progrès réalisés dans le processus de normalisation politique au Mali sous l’égide du président Blaise Compaoré du Burkina Faso.

Ils ont encouragé les hautes autorités de la Transition et tous les autres acteurs à tout mettre en œuvre pour un retour rapide de la paix dans le nord du Mali et la restauration de l’intégrité de la république du Mali. Les chefs d’Etat de l’Union ont également appelé au respect de l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau et des dispositions prévues dans le cadre de la transition et du processus électoral.

Les chefs d’Etat de l’Union ont en outre, adopté un acte additionnel instituant l’obligation de réserve des chefs et membres d’Organes et d’Institutions de l’Union, par rapport aux activités politiques dans les Etats membres.

S’agissant de la situation sécuritaire au sein de la sous-région, notamment dans la bande sahélo-saharienne, la Conférence s’est inquiétée de la multiplication des attaques armées et de la prolifération des armes, ainsi que des actes terroristes, qui entravent les efforts de développement et la libre circulation des personnes et des biens.

Au sujet de la situation économique et financière de l’Union, les chefs d’Etat ont relevé la résilience de l’activité économique, en dépit du contexte interne et externe difficile.

Ils ont noté que les perspectives macroéconomiques apparaissent favorables.

Rappelons que l’UEMOA est composée de huit pays : Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

Pour une population totale de 93,6 millions d’habitants, l’UEMOA présente un Produit Intérieur Brut (PIB) de 32.637,2 milliards de F.CFA. FIN

Junior AUREL

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