Projet de code électoral / Loi organique : « Il n’y a pas de passage en force », selon Pascal Bodjona

Le projet de code électoral et l’avant-projet de loi organique portant de 81 à 91, le nombre de députés pour la prochaine législature, textes examinés et adoptés par le gouvernement le mois dernier, font couler beaucoup d’encre et de salive depuis quelques jours.

Des discussions entamées lundi à la Primature autour de ces deux textes, se sont poursuivies ce mardi. Les chaises de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre, le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) de Me Dodji Apévon, l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) de Agbéyomé Kodjo et du Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR) de Nicolas Lawson sont toujours restées vides ce mardi.

La Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) de Léopold Gnininvi qui participe aux discussions depuis lundi, s’est retirée peu avant la clôture des débats ce mardi pour exiger la prise en compte de ses « observations d’ordre général ».

Selon le ministre de l’administration territoriale et porte-parole du gouvernement, « pas de passage en force » pour ces deux textes.

« Il n’y a pas de passage en force. On passe en force lorsqu’on décide de faire fi de toutes les préoccupations ou des observations des autres », a expliqué M.Bodjona.

« A partir du moment où nous sommes en train de prendre en compte les observations, il est inapproprié, il n’est pas judicieux, il est abusif de parler de passage en force. Nous attendons les observations sur les points qui font actuellement l’objet d’étude en vue d’une modification. Que des observations soient faites sur ces points. Nous serons très recevables », a-t-il précisé.

Pour le ministre, « lorsque le consensus est fait, la modification n’a pas besoin de respecter certaines obligations communautaires »

Il a insisté sur des « réformes au maxima » pour les prochaines législatives: « mais encore faudrait-il que nous nous mettions ensemble pour que ce maxima soit atteint ».

« Et nous continuons à croire que le sursaut va finir par triompher », a-t-il souligné, en allusion aux partis politiques qui boudent les discussions.

Rappelons que les élections législatives sont prévues en octobre prochain. Les dernières législatives remontent à octobre 2007. FIN

Junior AUREL

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