Me Isabelle Améganvi: « Aujourd’hui, nous ne pouvons avoir avec l’UFC, qu’une relation d’opposition rigoureuse et déterminée »

« Aujourd’hui, nous ne pouvons avoir avec l’UFC, qu’une relation d’opposition rigoureuse et déterminée », a affirmé dimanche sur le plateau de la télévision Me Isabelle Améganvi, la deuxième vice-présidente de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition).

Dirigé par Jean Pierre Fabre, ce parti avait été créé en octobre 2010, au lendemain de la crise qui a fortement secoué l’Union des Forces de Changement (UFC), principal parti d’opposition de Gilchrist Olympio.

M.Fabre ainsi que ces certains responsables de l’UFC avaient claqué les portes de ce parti, suite à un accord de « partage de pouvoir » signé en mai 2010 par M.Olympio avec des responsables du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, le parti au pouvoir).

« Aujourd’hui, nous ne pouvons avoir avec l’UFC qu’une relation d’opposition rigoureuse et déterminée, parce que ce que nous combattons, l’UFC prête main forte au RPT pour le faire », a déclaré Me Améganvi lors de l’émission « Plateau de la Semaine », axée ce dimanche sur le thème: « l’ANC sur l’échiquier politique togolais ».

Selon Me Améganvi, l’ANC n’est pas en guerre avec l’UFC: « C’est plutôt l’UFC qui semble être en guerre avec nous, parce que nous les écoutons lorsqu’ils font des tournées sur le terrain ».

« A part le mensonge et la diffamation sur nous autres qui avons choisi d’être à l’ANC, ce n’est pas grande chose qu’ils disent. Nous n’avons pas de problème avec l’UFC. Nous avons créé l’ANC et nous nous attelons à l’ANC aujourd’hui », a-t-elle souligné.

« Maintenant, si l’UFC estime avoir un problème avec nous et être en guerre avec nous, la guerre peut continuer. De toute façon, c’est cette guerre qu’elle pense avoir avec nous, et qui l’a poussée à participer au complot qui a conduit au renvoi des neuf députés », a-t-il ajouté.

Dimanche dernier sur le même plateau de la télévision – même émission – Djimon Oré, troisième vice-président de l’UFC avait « tutoyé » l’ANC, affirmant que que ce parti « n’existe pas sur le terrain ».

« C’est à travers les médias à Lomé que ce parti existe (…) Les dissidents ont voulu procéder au détournement de l’actif du parti, et ils n’ont pas réussi. Ce qui fait que l’ANC n’est pas l’intérieur du pays. Mais à Lomé, quelques journalistes peuvent vociférer pour dire que ce parti existe. Avec 200 ou 300 personnes qui partent de Kodjindji à la place ; c’est ça un parti politique », avait affirmé M.Oré, également ministre de la communication.

Selon lui « l’UFC n’est plus aujourd’hui un parti clanique, un parti de revanchards, c’est un parti moderne ». FIN

Edem Etonam EKUE

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