Le Groupe BK-Université de l’Institut Africain et d’Etudes Commerciales a lancé ce vendredi à Lomé, le premier salon de l’entreprenariat

Le Groupe BK-Université de l’Institut Africain et d’Etudes Commerciales (IAEC) et Afrique Emergence ont lancé ce vendredi à Lomé, le premier salon de l’entreprenariat en présence d’un parterre de responsables d’entreprises et d’étudiants venus de la sous-région, a constaté l’Agence Savoir News.

Les responsables du Groupe BK-Université dont son président Bassabi Kagbara ont également assisté à cette cérémonie au siège du Groupe à Adéwi.

Les organisateurs ont également profiter de l’occasion pour lancer le Trophée Panafricain des Initiatives d’émergences (TPI).

Selon Joël Egah, assistant en communication du Groupe BK-Université, le lancement du TPI vise à encourager l’éveil d’un nouveau panafricanisme et à développer le positivisme africain

« C’est une façon d’apporter une pierre à l’éclosion d’une Afrique nouvelle, celle de la vision de développement. Car après cinquante ans d’indépendance, l’Afrique est toujours demeurée un vestiaire des nations accomplies et épanouies. Toutefois sur le continent, il naît de plus en plus d’initiatives qui montrent que le continent dispose du potentiel nécessaire capable de lancer son émergence », -t-il précisé.

Sambo Outoulam, vice-président du conseil pédagogique du groupe BK Université a pour sa part, indiqué que la croissance économique suscite l’emploi et les étudiants après leurs formations doivent être capables de se prendre en charge et créer l’emploi, en participant au développement de leur pays, d’où la réduction du taux de chômage des jeunes.

« L’entreprenariat reste le pilier de notre institut. Former les gens capables de se prendre en charge et d’initier des projets d’entreprise pour le développement est notre crédo », a-t-il souligné.

Bassabi Kagbara, président du groupe BK Université, a de son côté remercié les étudiants pour leur détermination, car « aujourd’hui, on ne peut plus parler de croissance économique, de développement sans avoir recours à l’entreprenariat privé ».

« Nous avons des objectifs et le premier c’est la formation intellectuelle. Ensuite, il faut savoir être et savoir vivre avec son monde. Nous voulons faire des étudiants, des entrepreneurs excellents. La richesse des hommes c’est les hommes, la richesse d’un pays c’est l’entreprise privée. Et c’est pour raison que nous demandons chaque fois au gouvernement de nous aider », a-t-il souligné.

Innocent Kagbara, directeur de communication du groupe BK Université qui a lancé ce premier salon estudiantin de l’entreprenariat, a souhaité que le 21ème siècle soit celui de l’entreprenariat et du développement du continent.

Certains étudiants rencontrés sur place, n’ont pas caché leurs impressions.

Dansou Romaine, étudiante béninoise de l’Institut international de management (IIM) a remercié les formateurs pour cette initiative: « je compte partager avec tous mes frères et sœurs, tout ce que j’ai appris au Togo ».

« L’expérience a été très riche à Lomé. Je souhaite que les étudiants africains en formation se rencontrent régulièrement pour échanger comme nous l’avons fait. J’ai beaucoup appris en échangeant avec les responsables d’entreprises », a renchéri Kaboré Sylviane, étudiante à l’IIM du Burkina Faso.

Rappelons que le lancement du premier salon de l’entreprenariat intervient après la journée de l’étudiant africain qui s’est ténue cette semaine à Notsé, ville située à environ 95 km au nord de Lomé.

Nicolas KOFFIGAN

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