Affaire des 9 députés : Des militants et sympathisants du FRAC dans les rues de Lomé ce mercredi

Des militants et sympathisants du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) ont marché ce mercredi à travers certaines rues de Lomé pour exiger le retour à l’Assemblée nationale des neuf députés proches de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), a constaté une équipe de reportage de l’Agence Savoir News.

Jean Pierre Fabre, président de l’ANC, ainsi que des responsables du FRAC étaient présents à cette manifestation qui a chuté devant l’esplanade du Palais des Congrès, siège de l’Assemblée nationale. Aucun incident n’a été enregistré.

Les manifestants scandaient des slogans hostiles au gouvernement. Ils ont également fustigé la déclaration de Louis Michel, le
coprésident de l’Assemblée paritaire parlementaire ACP-UE.
Ce dernier avait, lors d’une conférence de presse lundi, donné raison au gouvernement dans le différend qui l’oppose à l’ANC dans l’affaire des neuf députés.

Des militants de l’ANC ont déjà battu le pavé loméen le 9 novembre dernier pour exiger le retour de leurs neuf députés.

Certaines pancartes tenues par des manifestants affichaient: « exigeons la démission du bureau de l’Assemblée nationale », ou le mandat parlementaire n’est pas un vulgaire objet vénal ».

« Nous n’exigeons pas deux choses: le retour pur et simple des députés ANC à l’Assemblée Nationale. Vous savez, les marches que nous organisons gênent beaucoup le pouvoir. Je vous demande d’être toujours mobilisé. Nous allons encore nous retrouver mercredi », a lancé M.Fabre devant des militants et sympathisants du FRAC.

« Le pouvoir RPT fait de la diversion. Mais nous autres, irons jusqu’au bout », a-t-il souligné.

Rappelons que la récente décision rendue par la Cour de justice de la CEDEAO, fait toujours couler beaucoup d’encre et de salive, chaque camp, interprétant l’arrêt à sa manière. Pour le gouvernement, la Cour de justice de la CEDEAO « n’a pas donné suite » à la demande de ces neuf députés, visant leur réintégration à l’Assemblée nationale.

D’où la nécessité pour la Cour de justice de la CEDEAO d’expliquer dans un langage terre à terre, l’extrait de son arrêt qui donne lieu à ces interprétations qui empoisonnent le climat politique.

Junior AUREL / Lambert ATISSO

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