La grève annoncée ce jeudi par La Fédération Syndicale des Travailleurs des Transports du Togo (FESYTRAT) et la Fédération des Travailleurs du Bois et de la Construction (FTBC) pour protester contre la récente hausse des prix des produits pétroliers à la pompe, n’aura plus lieu. Ces deux syndicats ont accordé un sursis de deux semaines au gouvernement, suite aux discussions menées avec les autorités togolaises mardi dernier, a appris jeudi matin, l’Agence Savoir News auprès de ces syndicats.
« Nous avons décidé de surseoir momentané à ce mouvement de grève, suite à des discussions avec une délégation du gouvernement. C’est une décision prise lors de notre Assemblée générale mercredi matin », a expliqué à l’Agence Savoir News, l’un des responsables de la FTBC.
« Mais ce geste ne signifie pas que nous avons fléchi. Nous donnons deux semaines au gouvernement, histoire de lui permettre de réfléchir sur notre plateforme de revendications, car les membres du gouvernement qui nous ont rencontré nous ont dit de faire des propositions, ce que nous avons fait », a-t-il souligné.
La FESYTRAT et la FTBC demandent au gouvernement de revenir sur les anciens pratiqués à la pompe. Elles exigent également l’ouverture de discussions en vue de mieux maîtriser tous les contours du mécanisme d’ajustement automatique des prix à la pompe des produits pétroliers.
Suite à cette nouvelle hausse, le prix du litre de l’essence super est passé de 567 à 595 F.CFA, le gasoil de 599 à 669 F.CFA, le pétrole lampant de 467 à 490 F.CFA et le mélange à deux temps de 639 à 665 F.CFA.
La dernière hausse des prix des produits pétroliers remonte au 3 juin dernier, décision qui a d’ailleurs poussé le gouvernement à prendre certaines mesures d’accompagnement, afin de soulager les populations.
Junior AUREL
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