« A l’ombre du Baobab » est un bouquin de 352 pages dédicacé le samedi 18 octobre 2025 à Lomé pour rendre hommage au général Gnassingbé Eyadéma, décédé le 5 février 2005 après 38 ans de pouvoir.
L’événement s’inscrit dans le cadre des festivités marquant le 20ème anniversaire du décès du général Eyadéma. Il s’agit d’un chef-d’œuvre du sénateur Henri Koudjolou Dogo, qui se présente comme un « témoin radical, fidèle et engagé » auprès du président défunt.
L’ouvrage est à la fois une autobiographie et un hommage au Général Eyadéma, personnage que l’auteur compare à un baobab, cet arbre à feuilles caduques qui peut vivre plusieurs milliers d’années et atteindre jusqu’à 30 mètres de haut et 15 mètres de diamètre.
Henri Koudjolou Dogo (né vers 1938) livre un récit personnel d’une grande richesse sur les coulisses du pouvoir sous la présidence de Gnassingbé Éyadéma. De la naissance du régime à sa longévité exceptionnelle, en passant par ses crises et ses métamorphoses, l’auteur partage les souvenirs encore vifs d’un haut fonctionnaire devenu acteur politique de premier plan. Témoin direct, parfois confident privilégié du Président Eyadéma, et toujours profondément engagé, il ne se contente pas de relater : il analyse les dynamiques internes, les défis économiques et sociaux, ainsi que les relations internationales du Togo durant cette ère.
À l’ombre du Baobab (Eyadéma) se veut un hommage vibrant à la mémoire collective, une contribution précieuse à la compréhension d’une époque complexe.
« Cette œuvre de l’esprit, qui constitue un témoignage vibrant d’un citoyen qui a servi avec loyauté aux côtés du Père de la nation en qualité de ministre, permet aux générations présentes et futures de se ressourcer », a salué le colonel Hodabalo Awaté (ministre de l’administration territoriale).
Il s’agit d’un « véritable devoir de mémoire, d’une continuité vivante de la pensée et de l’action du Père de la nation », a-t-il précisé.
Ancien ministre du président Eyadéma de 1972 à 1982, puis de 1990 à 1991, Henri Koudjolou Dogo est diplômé en droit et sciences économiques de l’université de Dakar puis de l’institut africain des Nations unies pour le développement économique et de la planification (IDEP). FIN
Chrystelle MENSAH
